dimanche 25 janvier 2015

"Jean de Florette" Marcel Pagnol


Auteur : Marcel Pagnol
Maison d'éditions : Fallois
Nombre de pages : 320
Prix : 6€
 
Résumé :
Récit simple et puissant d'une lutte pour la vie, histoire d'un crime et de son châtiment, drame d'une vengeance, tragédie familiale, conflit des cœurs purs et des âmes fortes, opposant un jeune citadin plein de fraîcheur et d'enthousiasme à deux paysans durs, âpres, sournois, fermés, implacables, peinture exacte et magnifique des hommes de la terre, chant du monde, poème de l'eau, du vent, des saisons, des collines, Jean de Florette et Manon des sources sont tout cela et ils sont beaucoup plus que cela, un des sommets de l'œuvre de Pagnol : le livre de la faute, de l'innocence et du pardon.
 
Une bonne histoire familiale

               Premier livre de l'année lu dans le cadre de la Corbeille livresque, j'ai beaucoup aimé cette histoire bouleversante.
 
               Dans un petit village provençal, près d'Aubagne, Ugolin Soubeyran, épaulé par son Papet, n'a qu'une envie : faire pousser des œillets sur le meilleur terrain pour cette activité. Mais problème ! Le terrain en question appartient à Pique-Bouffigue qui refuse de le lui vendre. A la mort de ce dernier, Ugolin bouche la source qui fait de ce terrain une mine d'or afin de le rendre inattractif pour l'héritier. Plusieurs mois après, un citadin prénommé Jean, le neveu de Pique-Bouffigue, s'installe dans la ferme avec l'idée d'y faire un florissant élevage de lapins.
 
               J'admire la ténacité et le courage de Jean qui, malgré les aléas du climat pas toujours avantageux, s'est acharné pour que son entreprise fonctionne ne ménageant ni sa peine, ni sa sueur. De l'autre côté, Ugolin fait semblant de l'aider tout en espérant que Jean échouera. Il est frappant de naïveté et totalement sous l'emprise de son oncle qui le pousse à torpiller la barque que mène Jean. Mais le personnage le plus intéressant de l'histoire reste Manon, la fille de Jean.
 
               La loi du silence règne dans ce petit village. Beaucoup soupçonnent les manœuvres des Soubeyran, mais personne n'en parle. Ils regardent tous de loin Jean Cardoret s'épuiser à la tâche jusqu'aux limites de la mort.
 
               J'aime beaucoup l'usage fréquent de termes typiquement provençaux dans ce roman. Les paysages sont joliment décris de manière presque poétique. C'est un roman superbement écrit et un drame familial poignant. Au cours de ma lecture, je me suis surpris à entendre chanter les cigales. Inutile donc de préciser que j'ai passé un très bon moment de lecture.

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